Thibaud Thiercelin

L’association La Tour Morillon a le plaisir de vous présenter la première exposition dans son nouvel espace : la Galerie de la Tour Morillon.

C’est Thibaud Thiercelin, artiste peintre, qui lui fait l’honneur d’inaugurer ce lieu dans une des maisons emblématiques du centre historique de Saint-Amand-Montrond.

Thibaud vit et travaille depuis 1998 à Ainay-le-Château dans l’Allier, où il possède son atelier. Son engagement artistique remonte aux années 1980. Il participe dès 1987 à de nombreuses expositions personnelles ou collectives dans des galeries ou des institutions tant en Europe qu’aux Etats-Unis. Ainsi plusieurs centaines de ses œuvres font partie de collections privées et publiques en Europe et outre-Atlantique.

Le travail exposé est issu de différentes séries, les « Murs nomades », deux « Cathédrales », quelques « Perspectives », une dizaine de « Solitaires » ainsi que quelques objets peints que l’artiste appelle ses constructions-assemblages.  Peintre de la couleur et extrêmement prolifique, Thibaud Thiercelin peint le monde qui nous entoure, transforme et interprète tout ce qu’il a sous les yeux.

Michel Cegarra, directeur artistique du DomaineM écrit dans Les Cahiers/n°16, « Thibaud Thiercelin, temps, chronique, séquence, limite, espace » :

« La peinture de Thibaud Thiercelin, pour tous ceux, nombreux, qui suivent son travail avec attention, semble ordinairement s’installer dans la prodigalité et la profusion. Formes et objets, paysages et machines, et toutes sortes de choses sans nom s’y déversent comme des figures errantes à travers un rêve.  […] Mais notons-le : l’énergie propre à l’artiste – cette permanente tension dans l’acte créatif – et le tissage de nombre de ses toiles où les éléments s’enchevêtrent en all over, paraissent figer la perception de cette œuvre autour de son pôle expansif, dynamique.

Le travail de Thibaud Thiercelin, un des meilleurs artistes français de sa génération, se développe en germinations et réseaux parallèles où les motifs, tantôt élargis par le grand cadre du « panoramique » tantôt serrés par le plan rapproché, installent en permanence une dialectique de l’ensemble et du fragment. La richesse des inventions est ainsi scandée par l’émergence en archipel des prodigieux tableaux de petits formats, que l’artiste nomme volontiers des « cartes postales » désignant par là le souci de l’adresse et de la donation qui est au cœur de sa pratique. »